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En ce mois de Juin, l'heure des conférences et réunions d'information sur "l'EVAR/S & ses variantes" a sonné !

Jaillissent en nombre des conférences et réunions dites d’information.

A l’approche de ces rendez-vous organisés les directions des établissements scolaires, les académies ou encore par les fédérations d’associations de parents d’élèves qui sont à pied d’œuvre :

Ce mercredi 4 juin 2025 de 17h30 à 19h :

L’académie de Bordeaux a proposé à tous les parents de participer à un webinaire.

Nous avons donc participé au temps d’échange et posé des questions via un chat prévu.

De ces échanges ont pu ressortir :

  • Que les dates, heures et contenus des séances ne seraient pas fournies aux parents, seuls les « objectifs ».
  • Que nous ne pourrions pas nous opposer à celles-ci.
  • que si un élève est mal à l’aise pendant ce cours il aura l’OBLIGATION de rester.

Le tout alors que les mots  » respect « ,  » consentement « ,  » non substitution de l’autorité parentale  » aient été mentionnés à plusieurs reprises…

jeudi 5 juin à 18h30

L’APEL propose une soirée d’information également sous la forme d’un webinaire.
Au cours de ce webinaire, il n’y aura pas de chat, c’est pourquoi, nous vous invitons à poser des questions lors de votre inscription sur la plateforme en ligne.Ces questions permettront aux intervenants de préparer leurs interventions. Une inscription au préalable est aussi demandée, à la suite de cela un lien vous sera envoyé.

Inscrivez-vous dès à présent en cliquant ici :

Inscrivez-vous et posez vos questions

Lors de conseils de classe, ou encore lors de réunion d’information sur le sujet de l’EVAR/S soyez préparés :
Vous pensez ne pas bien maitriser ce grave sujet ?

Vous vous demandez comment aborder ces réunions ? Savoir poser les bonnes questions ?
Savoir comment les formuler ?

Alors, les collectifs Parents en colère vous guident ! Nous sommes là pour vous aider à aborder ces rencontres sereinement, à poser les questions et obtenir les réponses essentielles !

Nous avons sélectionné pour vous une liste de questions précises allant de la plus anodine à la plus précise juridiquement afin de les mettre face aux inquiétudes qu'ont les parents notamment depuis la validation du récent programme EVAR/S & ses variantes

Nous vous invitons à vous en saisir et à les reformuler au besoin :

1) Lors de quels cours ces séances seront elles dispensées ? (interdisciplinaires?)

2) a) Quelle sera la nature de ces séances ? Échanges verbaux, lectures, documentaires, activités, exercices ..?
2b) Quel champ lexical est-il prévu d’employer ? Quelle terminologie empruntée ?

3)a) Qui encadrera et qui dispensera ces séances ? Les enseignants de l’établissement, du personnel de l’établissement, des intervenants extérieurs ?

Si ce sont des intervenants extérieurs à l’établissement, le nom du, ou des organismes au(x) quel(s) ils sont rattachés et/ou dont ils dépendent nous seront-ils communiqué ?

3b) Ces personnes ont-elles une formation en pédopsychiatrie, en psychologie de l’enfant? Reçoivent
elles une formation complémentaire et spécifique ?
La formation et le titre du diplôme et/ou certification des intervenants seront-ils accessibles ?

3c) Si ce sont des intervenants extérieurs, est-il prévu un contrôle de leurs antécédents judiciaires, de santé mentale et par qui?

4) Combien de séances sont prévues pour la même année scolaire par classe ?

5) Serons-nous avertis au préalable du jour, de l’heure et du lieu où seront dispensées ces dites séances ?

6) Est-il prévu une prise en charge psychologique et individuelle si un enfant réagit mal à ces séances comme cela s’est déjà produit ailleurs ?
Si non pourquoi ?

7) Les modalités retenues pour la mise en oeuvre de l’éducation à la sexualité sont présentées lors du conseil d’école et portées à la connaissance des parents d’élèves lors de la réunion de rentrée, dans le cadre de la présentation des enseignements, la mise en place d’un conseil d’école à cet effet est-il prévu ?

8) 1 – Si un parent pour des raisons juridiques ou médicales justifiées, demandait à ce que son enfant ne participe à cet enseignement :
le pourrait-il ?

8)2) Si un parent demande que l’enfant soit intégré dans une autre classe afin de lui permettre de respecter son obligation d’assiduité, d’accès à l’instruction et de non discrimination, dans ce cas :

8)2)a) le pourrait-il ?

8)2)b) sinon pourquoi ?
8)2)c) ne serait-ce pas en soit, une forme de discrimination par rapport aux convictions religieuses et philosophiques du parent et de l’enfant ?
8)2)d) Cela n’est-il pas contraire aux textes de lois ?

9) Il est affirmé dans la FAQ mise à disposition du personnel de l’EN que si un parent s’oppose à cette éducation de manière légale et justifiée, il ferait l’objet d’un signalement à la hiérarchie incluant un total soutien de celle-ci.
9a) Confirmez-vous cette affirmation ?
9)b) Qu’en est-il des textes en vigueur en la matière ?

10) Il est affirmé dans la FAQ mise à disposition du personnel de l’EN que La Convention européenne des droits de l’homme « ne garantit pas aux parents le droit absolu d’assurer l’éducation de leurs enfants conformément à leurs convictions et celui de les laisser dans l’ignorance en matière de religion, de philosophie ou d’éducation sexuelle, leurs convictions ne pouvant aller à l’encontre du droit fondamental de l’enfant à l’instruction ». Que lorsque le droit des parents au respect de leurs opinions entre en conflit avec le droit de l’enfant à l’instruction (article 2 du protocole n° 1 de la CEDH), l’intérêt de l’enfant prime. Selon cette FAQ, La Convention européenne des droits de l’homme « ne garantit pas aux parents le droit absolu d’assurer l’éducation de leurs enfants conformément à leurs convictions celles-ci ne pouvant aller à l’encontre du droit fondamental de l’enfant à l’instruction ». Que « lorsque le droit des parents au respect de leurs opinions entre en conflit avec le droit de l’enfant à l’instruction (article 2 du protocole n° 1 de la CEDH), l’intérêt de l’enfant primerait » en faveur de l’EVARS et « relèverait de considérations d’intérêt public qui incomberait à l’État.»

10)a) Confirmez-vous cette dernière affirmation ?
10)b) Qu’en est-il des textes en vigueur en la matière ?

11) Dans la mesure où il serait refusé le droit de permettre à un enfant de ne pas participer à un cours EVAR/S, le personnel de l’EN est-il en mesure :
11)a) de s’engager à prendre la responsabilité individuelle pénale et civile de toute conséquence qui pourrait être liée à une obligation de participer à de l’EVARS contre la volonté du parent ?

11)b) la hiérarchie engagera-t-elle également sa responsabilité individuellement et nominativement auprès des parents qui pourrait la saisir ?
Si non, pourquoi ?

12) Selon la FAQ, partant du principe que l’autorité parentale ne permettrait pas à un parent de pouvoir dispenser son enfant de cette éducation :
12)a) ne serait-ce pas en soit une façon de se substituer à l’autorité parentale ?

12)b) Cela n’est-il pas contraire aux textes de lois ?

De préciser que ces questions peuvent aussi également servir lors de réunions scolaires, entretiens, autant pour les parents que pour les représentants de parents d’élèves !