Lectures :
Découvrir & AGIR
Scandale éducatif : l’EVAR/S dans les livres Jeunesse
Les collectifs Parents En Colère alertent et agissent pour le bien-être de tous enfants


En milieux scolaires

Sur internet

Librairie & Bibliothèque
Ouvrages jeunesse pour mineurs
Essentiels dans la vie d’un enfant et d’un adolescent, les livres favorisent l’éveil et le développement tant pour le langage des petits, les connaissances des plus grands, leur donner goût à la lecture que de stimuler leur imagination.
Le contenu des livres a donc toute son importance, tant en écriture qu’en graphisme, il est absorbé par l’enfant.
Concernant la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle, des ouvrages sont disponibles en librairie, à disposition des parents qui souhaitent aborder ces trois dimensions avec leur enfant, dont certains sujets relèvent de la vie privée et familiale.
Depuis une quinzaine d’années, ces ouvrages se démocratisent à l’école, sans que les parents soient au courant, menaçant la sphère intime de l’enfant et de l’adolescent.
Nous constatons que les auteurs ont eu le feu vert pour aborder le « vivre ensemble » sous toutes ses formes, à travers des romans pédagogiques d’apprentissages pour l’élémentaire mais aussi des ouvrages de plus en plus étudiés en collège et lycée, avec des scènes écrites très explicites, qui n’auraient pas lieu d’être.
Ces livres entrent dans le cadre de l’EVAR/S, Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle, promulguée par le ministère de l’éducation (loi 2001, circulaires 2018 et 2022). Rappelons-le, le programme EVAR/S a été « recommandé » par les ONG internationales, considérant « la Sexualité en tant que potentiel positif de l’Être Humain » (Standards OMS p.37) et formulant des « Droits Sexuels » en 2002 (Standards OMS p.18). La dimension Sexuelle du programme dévoilé en février 2025 est abordée dès le collège, cela dit, des « traits sexuels » sont tout de même transmis dans les livres pour les moins de 12 ans, et d’une manière beaucoup trop émancipatrice, non respectueuse du développement et de l’âge de l’enfant.
Pour conclure, ces romans dits pédagogiques sont proposés aux enfants dès le CP, dans les bibliothèques scolaires et les médiathèques municipales, utilisant des images et textes à caractère sexuel pour sensibiliser, entre autre, sur l’identité de genre, l’égalité filles-garçons et le sexisme etc.
Auparavant, la littérature française était incluse dans les programmes scolaires et nous sommes loin du même contenu et des sujets abordés. Progressivement, ces références littéraires de qualité pour les jeunes lecteurs disparaissent.
Le développement physique et mental des mineurs, quel que soit leur âge, n’est pas du tout pris en compte. En vue des lois de protection des mineurs, c’est une forme dissimulée de corruption de mineurs qu’outrepasse la société d’aujourd’hui, sous couvert de « nécessité » à les éduquer à leur vie privée.
Depuis une quinzaine d’années, ces ouvrages auraient dû atteindre l’objectif annoncé de la réduction des violences sexuelles sur les mineurs, or, ce chiffre a augmenté. Quand on constate les préoccupations nationales et internationales notamment par la mise en place d’une EVAR/S à l’École à partir de septembre 2025, nous nous demandons si ce chiffre réduira, étant donné les nombreux témoignages confirmant que cette éducation s’y est déjà immiscée avec des contenus très inappropriés pour les enfants, voire réservés à des adultes avertis pour les livres d’adolescents.
Au-delà de la dénonciation des contenus inadaptés…
Nos collectifs reçoivent de nombreux témoignages et signalements dénonçant des livres exposant les mineurs à du contenu qui dépasse les règles qui régissent celui à destination de la jeunesse.
Qu’il s’agisse des rayons des bibliothèques municipales, des médiathèques, ludothèques, CDI ou encore les coins lecture de nos écoles, nous ne pouvions rester sans agir et avons souhaité lancer une action contre ce fléau…
LE CADRE LÉGAL :
Du coté du droit, en France, toute publication destinée à la jeunesse est soumise à la « loi n° 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse ».
Initiée pour préserver la jeunesse des mauvaises lectures, elle vise aujourd’hui à encadrer les éditeurs dans leur choix de publication. Elle est aussi, pour les bibliothécaires, une protection légale au regard d’éventuelles accusations portées à leur encontre.
Les publications françaises et européennes
C’est la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l’enfance et à l’adolescence (CSCPJ) qui a pour mission de contrôler les publications françaises et étrangères. Elle est composée de trente membres nommés pour trois ans par le Garde des Sceaux.
La commission contrôle les publications, ainsi que tout support ou produit complémentaire associé, publiés ou édités en France ou dans l’Union européenne, qui apparaissent par leur caractère, leur présentation ou leur objet, comme étant principalement destinées aux enfants et aux adolescents.
La commission vérifie que la publication ne comporte aucun contenu présentant un danger pour la jeunesse pour l’un des motifs suivants :
contenu à caractère pornographique, contenu susceptible d’inciter :
– à la discrimination ou à la haine contre une personne déterminée ou un groupe de personnes,
– aux atteintes à la dignité humaine,
– à l’usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants ou de substances psychotropes,
– à la violence ou à des actes qualifiés de crimes ou de délits, contenu pouvant nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral de l’enfant ou de l’adolescent.
Ces publications ne doivent pas non plus comporter de publicité ou d’annonce pour d’autres publications présentant un danger pour l’enfance ou la jeunesse.
La commission peut adresser des recommandations à l’éditeur ou au directeur de publication. Si les infractions à l’article 2 de la loi du 16 juillet 1949 persistent, l’éditeur ou le directeur peut être puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 € (art. 7 loi du 16 juillet 1949). La commission peut même demander au ministre de l’Intérieur d’interdire la vente de la publication (art. 14 loi du 16 juillet 1949).
Les mentions légales obligatoires :
Chaque exemplaire d’une publication destinée à la jeunesse doit porter la mention « Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse », suivie de l’indication du mois et de l’année où le dépôt à la commission des publications jeunesse aura été fait (art. 20 décret n° 50-143 du 1er février 1950).
sources : https://www.justice.gouv.fr/commission-surveillance-controle-publications-jeunesse
Il est à noter que la commission ne contrôle pas les publications officielles ni les publications scolaires, soumises au contrôle du ministre de l’Éducation Nationale, le signalement doit donc se faire directement à l’intention du Ministre de l’éducation.
AGISSONS 
Nous proposons donc nos derniers courriers type qui pourront facilement s’adapter à chacune des situations, qu’il s’agisse :
– d’un livre provenant d’une bibliothèque municipale
– d’un livre disponible en librairie / médiathèque
– d’un livre provenant d’un coin lecture / CDI
Courrier signalement au Ministre de l’Éducation
À adresser sur la page : https://www.education.gouv.fr/contactez-nous-41633/category/ecrire-la-ministre
Lectures dénoncées par nos collectifs :

Nos suggestions de lecture
Nos collectifs ont sélectionné pour vous, plusieurs ouvrages par thématique :

Justice & Droits

Psychologie

Societé
