A travers la série « Collectifs en action », Le Média en 4-4-2 donne la parole à ceux qui se mobilisent et se battent sur le terrain pour la construction d’un monde nouveau. Chaque collectif a sa vision, ses idées et ses méthodes ; cette multitude de solutions proposées permet à chaque citoyen qui souhaite s’engager de trouver le chemin qui est le sien. Pour ce quatrième épisode de la série, place aux Parents en colère avec Violette, la présidente de ce collectif.
Le Média en 4-4-2 : Bonjour Violette, et merci d’avoir répondu à l’invitation du Média en 4-4-2. Pouvez-vous vous présenter en 4-4-2, c’est-à-dire de manière concise et efficace ?
Violette (Parents en colère) : Je suis la présidente de l’association Parents en colère depuis janvier 2022 et une maman engagée pour la cause des enfants. Je suis particulièrement sensible à leur souffrance, mes propres enfants ayant particulièrement souffert des injonctions sanitaires pendant ces deux ans. Le 1er mai 2021 je vais à la rencontre des marcheurs, partis de Montpellier pour rejoindre Paris. Alors qu’ils doivent rejoindre l’Assemblée Nationale, ils sont « ramassés » et placés en garde à vue. Choquée par ces méthodes, j’ai décidé d’agir aux côtés d’autres parents engagés et qui partagent mes valeurs humanistes.
Le Média en 4-4-2 : Quand et comment votre collectif est-il né ?
Violette (Parents en colère) : En mars 2020, les gouvernants du monde entier imposent à leurs peuples respectifs un premier confinement. Jamais, dans l’histoire de l’humanité, de tels gouvernants n’avaient réussi à faire croire aux peuples de tous les continents confondus qu’un virus allait les décimer tous en un temps record. La peur sévit dans tous les foyers qui obéissent aveuglément à toutes ces mesures de plus en plus nombreuses et dépourvues de sens. À partir du moment où ils imposent les masques et la distanciation sociale à outrance, recommandant de ne plus s’approcher les uns des autres, de telles mesures sanitaires gouvernementales, qui ne reposent sur aucun fondement scientifique, nous laissent entrevoir un monde qui se déshumanise peu à peu chaque jour.
Nos enfants subissent le martèlement de ces mesures poussées à l’extrême par la grande majorité des professeurs. Trop souvent obéissants, ceux-ci se cachent derrière leurs protocoles sanitaires imposés par les gouvernants pour faire régner la peur et la tristesse dans le cœur de nos enfants au sein de leurs établissements scolaires. Rapidement, ils ne sont plus des lieux de sociabilisation et de bien-être pour nos enfants. Masques, gels hydroalcooliques et distanciation sociale sont la preuve matérielle de cette déshumanisation en marche dès l’enfance. Dès septembre 2020,le masque interpelle des parents qui décident de se réunir en décembre 2020 sous la bannière Parents en colère.
Le Média en 4-4-2 : Quel est le constat ou l’évènement à l’origine de cette création ?
Violette (Parents en colère) : De nombreux parents se sont sentis seuls et démunis face au protocole sanitaire mis en place dans les établissements scolaires dès la reprise des cours à la fin du premier confinement. Il fallait créer des liens entre ces parents pour qu’ils prennent conscience qu’ils n’étaient pas seuls et qu’agir ensemble pour protéger nos enfants était nécessaire.
Le Média en 4-4-2 : Quel est l’objectif de Parents en colère et comment vous organisez-vous ?
Violette (Parents en colère) : L’objectif des Parents en colère est la défense des droits et des libertés individuelles, au travers notamment de la protection des familles et des enfants. Les enfants ont été particulièrement maltraités dans les établissements scolaires par l’application d’un protocole sanitaire des plus stricts : port du masque toute la journée, y compris pendant les récréations en extérieur, punitions et humiliations lorsque celui n’était pas « bien » porté, tests à répétition pour accéder aux salles de classe et plus tard incitation massive à la vaccination pour les adolescents, discrimination au statut vaccinal etc…
Depuis juin 2021 nous avons décidé de nous réunir sous la forme d’une association, afin de donner un statut juridique à notre mouvement et de mener des actions juridiques. Les collectifs départementaux affiliés à l’association agissent en local, remontent les questions, quand il y en a, ou les actions. Une ou deux personnes par collectif sont « admin » au sein de l’association, permettant le déploiement d’actions au niveau national et l’harmonisation des réponses. Parmi nous, nous avons des admins qui sont également Mamans Louves, Enfance & Liberté, Reinfo Covid et d’autres, car nous avons besoin de faire groupe, de faire masse, pour augmenter la visibilité de la résistance et donc optimiser nos chances d’impact ! L’UNION FAIT LA FORCE !
Le Média en 4-4-2 : Pouvez-vous nous parler de vos actions concrètes sur le terrain en nous donnant des exemples ?
Violette (Parents en colère) : Les collectifs départementaux sont libres de mener tout type d’action sur leurs secteurs, dans la mesure où ces actions sont non violentes et apolitiques. Ainsi, selon les sensibilités de chacun et les spécificités du département, nos collectifs ont organisé ou participé à des actions très différentes : marche du réveil, concert solidaire, actions devant les établissements scolaires, rassemblements devant les hôpitaux, pétition hôpitaux au danger, mais également d’autres interventions comme tout récemment à Paris avec le collectif OuEstMonCycle et à Nantes en soutien au Dr Patrice Pezet convoqué devant l’ordre des Médecins.
Nous avons également participé aux sommations interpellatives des recteurs des treize régions académiques, avec d’autres collectifs et associations. Nous avons apporté notre soutien à Raphaël Liodra coureur pour la liberté, Pascal Corradini et Andreas Pfeiffer deux professeurs convoqués par leur hiérarchie. L’association conduit, avec l’appui de Me Guyon, une action juridique contre l’Arcom (ex CSA). Nous avons en effet constaté que de trop nombreux médecins et autres scientifiques sont invités à s’exprimer sur les plateaux de télévision pour commenter la situation sanitaire sans que leurs liens ou conflits d’intérêts avec les entreprises pharmaceutiques soient mentionnés. Il s’agit pourtant d’une obligation légale, qui permet aux téléspectateurs de prendre le recul nécessaire par rapport aux propos développés. L’Arcom ayant rejeté notre demande, nous avons demandé au Conseil d’État d’annuler cette décision. L’Arcom aurait dû sanctionner les chaînes de télévision et les radios qui ne respectent pas leurs obligations et ont contribué à la dégradation de la santé mentale de la population informée essentiellement par ces canaux. Nous nous apprêtons à lancer une action au niveau national contre le masque et le protocole sanitaire, car trop d’abus sont remontés ces dernières semaines. Il faut agir maintenant. Nous venons enfin de lancer un site internet pour communiquer sur nos actions, partager nos informations et nos documents avec les parents qui souhaitent agir pour leurs enfants.
Le Média en 4-4-2 : Quelles sont les principales difficultés rencontrées au quotidien ?
Violette (Parents en colère) : Le défi au quotidien est de ré-informer parents, grands-parents, enseignants mais aussi directeurs d’établissement qui, pour certains, nous sollicitent et sont membres de l’association, mais souhaitent conserver l’anonymat pour les raisons que nous connaissons ! Les parents se sentent désarmés face aux mesures qui relèvent souvent de l’ordre de l’interprétation du chef d’établissement ! Il faut rappeler qu’un établissement ne peut exiger de voir le résultat d’un test PCR ou autre, cela porterait atteinte au secret médical ! Le courrier du parent suffit ! Le protocole sanitaire dans les écoles est une RECOMMANDATION et non une loi !
Le Média en 4-4-2 : Comment voyez-vous l’évolution de Parents en colère dans les prochaines années ? Y a-t-il des évolutions prévues ?
Violette (Parents en colère) : Notre but est que cette maltraitance envers les enfants, nos aînés, nos héros des hôpitaux et des casernes de pompiers… cesse le plus vite ! Nous n’avons donc pas un business plan à cinq ans. Nous verrons à la Libération.
Le Média en 4-4-2 : Merci Violette pour le temps que vous nous avez consacré ! Nous vous laissons le mot de la fin.
Violette (Parents en colère) : La situation est encore loin d’être revenue à « la normale » et nous sommes plus que jamais mobilisés pour aider les parents à faire respecter leurs droits et ceux de leurs enfants. Beaucoup ont ouvert les yeux ou bien ne pensent plus « Covid », mais plutôt « Ukraine » ou « sobriété ». Il y a donc de fortes chances pour que l’école soit boycottée, si le masque devait de nouveau y être imposé. Ce que nous ne manquerons pas de relayer.
Retrouvez les Parents en colère sur leur site internet.
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